Avec Alancienne, vos légumes sont cueillis le matin et livrés le soir

Publié le 14 décembre 2017 à 18:07 Aujourd'hui

Des produits locaux, extra frais et livrés le jour même de leur récolte, telle est la promesse de la jeune pousse Alancienne.

Dans un local situé à Clichy (Hauts-de-Seine), des petites mains s’affairent pour préparer les commandes du jour. Dans les sacs, on trouve des pommes, des poireaux, des carottes, des potirons, des radis noirs ou encore des céleris-raves aussi gros qu’une tête. Leur particularité ? Ils ont tous été cueillis le matin même dans des fermes environnantes. Du champ à l’assiette en moins de 24h, tel est le credo de la start-up Alancienne qui souhaite fournir aux consommateurs franciliens des produits locaux et extra frais. Et pas question de polluer, toutes les commandes sont livrées en scooter électrique.

Fondée en 2016 par quatre jeunes entrepreneurs soucieux du bien manger, celle-ci ne travaille qu’avec des producteurs bio ou agroécologiques, une vingtaine au total, et privilégie essentiellement des légumes anciens, d’où son nom Alancienne. « Nous avons aussi voulu retrouver l’image du petit livreur de lait et d’œufs de l’époque », souligne Paul Charlent, cofondateur de la jeune pousse. La fraîcheur extrême est au cœur de la démarche d’Alancienne. « C’est la garantie d’un produit qui a du goût », précise ce passionné de cuisine qui a eu l’idée d’Alancienne alors qu’il n’était qu’étudiant à la prestigieuse université de Berkeley, aux États-Unis. « Étant récoltés le matin même, les fruits et légumes ne sont pas gardés dans une chambre froide », ajoute-t-il. Autre atout : le gaspillage alimentaire est absent. Les fondateurs passent commande aux producteurs en fonction de la demande des clients. Par exemple, si personne ne commande du chou rouge, celui-ci sera laissé en terre pour une prochaine fois, lorsque c’est possible évidemment.

Outre les fruits et légumes, la start-up propose également des œufs tout juste pondus, de la viande, des yaourts, des pâtes, du quinoa (exceptionnellement du Perche), des confitures, ou encore des champignons. Les fondateurs collaborent d’ailleurs avec l’un des derniers champignonnistes d’Ile-de-France. Pour commander ces produits, c’est tout simple. Il suffit de se rendre sur le site d’Alancienne, de choisir son jour de livraison (mercredi ou vendredi) et de remplir son panier. La jeune pousse prône aussi la transparence. Sur chaque produit, on trouve une description du producteur et le mode de culture utilisé. Pour les œufs, on apprend par exemple que Damien et Marie-Hélène Bignon élèvent dans leur ferme des Beurreries des poules pondeuses en agriculture biologique. Ils les nourrissent uniquement avec les céréales de l’exploitation.

Soutenir les producteurs locaux

Côté prix, les tarifs sont très raisonnables. Pour la boîte de six œufs, comptez 3,50 euros. Envie d’un poulet fermier ? 16,90 euros. La livraison est quant à elle gratuite à partir de 30 euros d’achat et s’effectue entre 16h et 22h. Mais attention, Alancienne ne livre pour le moment que dans quelques communes de la région parisienne, comme Asnières-sur-Seine, Courbevoie, Neuilly-sur-Seine et Boulogne-Billancourt. À Paris, seuls les 8, 9, 15, 16, 17 et 18 arrondissements sont concernés. Voir la zone de livraison ici.

Paul Charlent et ses camarades Augustin Renoul, Alexis Parakian et Livio Galas, récemment rejoints par Estelle Bretez, s’engagent également auprès des producteurs pour soutenir la production locale. Après avoir aidé financièrement un jeune boulanger, ils participent actuellement à la création d’une grande ferme bio à Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne, dont les premiers produits devraient être disponibles au printemps 2018.

Marine VAUTRIN

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