Explosion d’un siphon à chantilly : une femme blessée en Moselle

Publié le 3 juillet 2017 à 10:59 Aujourd'hui

Une habitante de Tremery, en Moselle, a été blessée à la jambe par l’explosion de son siphon à chantilly. Un incident qui intervient peu après la mort d’une blogueuse alsacienne, victime de cet ustensile.

Un nouvel incident avec un siphon à chantilly s’est déroulé en Moselle, rapporte France Bleu Lorraine Nord. Le 26 juin dernier, alors qu’elle préparait des pâtisseries pour l’anniversaire de sa fille, une habitante de Tremery a vu son ustensile exploser. « C’était terrible, le couvercle est parti et la bouteille s’est logée dans le plafond. Quand je vois le trou que ça a fait, un diamètre de 15 cm, si je l’avais reçu dans la tête, c’était fini ! », a-t-elle expliqué. La femme a été blessée à la jambe par la goupille en métal du bouchon. « Sur le coup, je n’ai pas compris ce qui se passait et n’ai rien senti. Ce n’est que lorsque j’ai vu le sang que j’ai réalisé. Aujourd’hui, je me dis qu’on l’a échappé belle », a-t-elle aussi indiqué au Républicain Lorrain.

Cet incident intervient peu de temps après le décès d’une blogueuse alsacienne. Mi-juin, la jeune femme est décédée suite à l’explosion de son siphon qui l’avait percutée au niveau de la poitrine, provoquant un arrêt cardiaque. Au lendemain de cet accident tragique, l’association 60 millions de consommateurs avait alerté sur ces ustensiles. Une quinzaine de modèles, défectueux et potentiellement dangereux, seraient encore commercialisés.

Appel à la vigilance

De son côté, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait aussi mis en garde les utilisateurs de siphon à chantilly : “Depuis 2010, plusieurs modèles de siphons culinaires ont causé des accidents domestiques graves dus à leur explosion, soit lors de la première utilisation, soit après plusieurs années d’utilisation”. Selon une enquête de la répression des fraudes, dans la grande majorité des accidents, les appareils défectueux sont constitués d’une tête en matière plastique et d’un corps en aluminium et ont été achetés entre 2010 et 2013. La DGCCRF a déjà procédé au retrait de plus de 200.000 siphons défectueux. L’organisme recommande toutefois aux utilisateurs de siphons, quelle que soit la date d’achat, « de vérifier que ce dernier n’est pas concerné par un rappel et, en cas de doute, de se rapprocher du vendeur ».

Justine Dupuy

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