Pourquoi les feux de signalisation sont rouge, orange et vert ?

Publié le 23 septembre 2017 à 10:00 Aujourd'hui

Les feux de circulation font partie intégrante du décor routier. Mais pourquoi le rouge a-t-il été désigné pour signaler l’arrêt obligatoire ?

C’est l’une des règles fondamentales de la conduite automobile : au feu rouge, la voiture doit s’arrêter, au feu vert, elle peut circuler. Mais qui a établi ce code couleur ? Et pour quelles raisons ?

Quand apparaissent les premiers feux de signalisation ?

Les premiers feux de circulation rouges et verts voient le jour en 1868 à Londres, grâce à l’ingénieur des chemins de fer anglais John Peake Knight. Dans les années 1920, aux États-Unis, les feux deviennent tricolores (vert, jaune, rouge). Depuis, l’orange a remplacé le jaune et les feux de signalisation ornent la majorité des routes du monde entier.

Pourquoi ces couleurs ?

Le choix de la couleur « danger » s’est rapidement portée sur le rouge et ce, pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, le rouge est la couleur que notre cerveau capte le plus rapidement, même de loin et dans le brouillard. Ce ton criard est donc idéal pour signaler rapidement un danger au conducteur. Quant au vert, couleur généralement associée à l’apaisement, il est le complément du rouge sur le cercle chromatique et également bien perçu par le cerveau. Enfin, l’orange, qui signale l’avertissement, se situe à égale distance chromatique du rouge et du vert.

L’autre raison souvent évoquée trouve sa réponse dans la nature. Lorsqu’un humain s’énerve, il devient généralement rouge (à un degré plus ou moins intense). Cette couleur est alors le signe d’une possible montée de violence que l’interlocuteur cherchera à éviter. De la même façon, le feu rouge signale un danger imminent dont le conducteur s’écartera en s’arrêtant.

Enfin, le rouge évoque le sang et la mort dans l’inconscient collectif. Un feu de signalisation de cette couleur avertit donc du risque encouru.

Justine Dupuy

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