Gaspillage alimentaire : un label pour identifier les restaurants engagés

Publié le 16 octobre 2017 à 12:14 Demain

À l’occasion de la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, la société Framheim lance ce lundi 16 octobre le label « Restaurant Engagé Anti-Gaspi ». Celui-ci a pour objectif d’identifier et valoriser les restaurateurs qui luttent efficacement contre le gaspillage alimentaire.

« Les restaurateurs sont trop souvent pris pour cible alors qu’ils sont parfois pionniers dans la mise en place de solutions efficaces (…) Tous n’attendent pas d’être contraints par la réglementation et certains assument leurs responsabilités en prenant les devants », souligne Dominique Brechon, co-fondateur de la société Framheim qui conseille les restaurateurs dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Sa devise : « le meilleur déchet, c’est celui qu’on ne produit pas ». Pour valoriser les établissements engagés et aider les consommateurs à les identifier facilement, elle lance ce lundi 16 octobre, journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, un tout nouveau label : « Restaurant Engagé Anti-Gaspi ».

« Un label pragmatique, qui ne promet pas l’impossible »

Celui-ci est présenté comme le « premier label reconnaissant les efforts des restaurateurs français en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire ». « Quel que soit le mode de service (service à table, buffet, restauration rapide, salon de thé…), quelle que soit l’organisation (groupes ou indépendants, restauration commerciale ou de collectivité), tous les restaurants sont éligibles au label Framheim. Et surtout, quel que soit leur état d’avancement sur le sujet. Nous avons souhaité créer un label pragmatique, qui ne promet pas l’impossible. Même si l’objectif rêvé est le zéro déchet, chacun sait que la route est longue et qu’un tel but peut s’avérer décourageant », précise Vincent Dantonel, co-fondateur de Framheim.

Pour être labellisé, un restaurant doit s’engager à travailler sur au moins six des 12 champs d’action suivants : existence d’indicateurs de suivi, formation des équipes, tri et valorisation des biodéchets, approvisionnement raisonnés, partenariats ou solutions pour les individus, récompense de celles et ceux qui aident à réduire le gaspillage, actions sur les produits à faible valeur, sensibilisation des clients, promotions et/ou mise en avant pour l’écoulement des produits sensibles, offre adaptée à tous les appétits, communication/transparence au sujet du gaspillage et création d’une communauté d’ambassadeurs. Il existe trois niveaux d’obtention du label : bronze, argent et or. Ceux-ci dépendent du nombre de points obtenus par l’établissement. « Chaque effort sur l’un de ces points permet de fortement limiter le gaspillage et se traduit par une consommation plus responsable pour les clients, des économies pour les restaurateurs et globalement, du bien fait à la planète ! », explique la société sur son site.

Parmi les restaurants engagés, on retrouve Simone Lemon (Paris 9) qui achète des fruits et légumes non conformes aux normes de calibrage et les sublime dans des recettes gourmandes et généreuses, et Freegan Pony (Paris 19) qui utilise les invendus du marché de Rungis.

Marine VAUTRIN

  1. Bonjour,
    Le gaspillage alimentaire est un réel enjeu pour les restaurateurs, belle initiative que ce label soit enfin d’actualité. Votre article est très instructif sur le sujet
    Excellente journée,
    Zoé

  2. Bonjour,
    Je vous remercie pour votre article très instructif sur le sujet du gaspillage alimentaire qui est une réelle problématique pour les restaurateurs respectueux de l’environnement,
    Excellente journée,
    Zoé

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