Gaz : votre facture va augmenter en février

Publié le 29 janvier 2018 à 10:58 Aujourd'hui

Mauvaise nouvelle pour les consommateurs abonnés au gaz. À compter du 1er février 2018, les tarifs réglementés de vente hors taxes d’Engie vont augmenter en moyenne de 1,3%.

 La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé dimanche 29 janvier que les tarifs réglementés de vente hors taxes d’Engie allaient augmenter en moyenne de 1,3% à compter du 1er février. « Par rapport au barème en vigueur, applicable depuis le 1er janvier 2018, cette proposition répercute l’évolution du coût d’approvisionnement d’Engie depuis cette date, estimé par le fournisseur à +0,7 €/MWh. Cette évolution se traduit par une hausse de +1,3 % du tarif moyen », explique la CRE. Dans le détail, les ménages qui utilisent le gaz pour la cuisson verront leur facture enregistrer une hausse 0,4%. Pour ceux qui en ont un double usage cuisson et eau chaude, la hausse sera de 0,8%. Les foyers qui se chauffent au gaz seront les plus impactés puisque la hausse sera de 1,4%.

Pour rappel, les tarifs réglementés sont revus tous les mois selon une formule qui prend en compte notamment les prix du gaz sur le marché de gros et cours du baril de pétrole. Les consommateurs sont donc habitués à voir leur facture jouer au yoyo. En janvier, ces derniers avaient déjà eu une mauvaise nouvelle : l’augmentation de la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN). Le mois dernier, celle-ci était passée de 5,88 euros par mégawattheure (mWh) consommé à 8,45 euros/MWh, du fait de la hausse au 1er janvier de la contribution climat énergie (sorte de taxe carbone), une de ses composantes.

Les tarifs réglementés sur la sellette

À noter que depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs abonnés au gaz peuvent choisir entre les tarifs réglementés de l’ancien monopole et les prix de marché proposés par Engie et ses concurrents. Les tarifs réglementés sont aujourd’hui en sursis. Saisi par des fournisseurs concurrents d’Engie, le Conseil d’État avait en effet jugé en juillet que leur maintien était contraire au droit européen. 

Marine VAUTRIN

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