Londres : les iconiques taxis noirs roulent à l’électrique

Publié le 6 décembre 2017 à 12:09 Aujourd'hui

Des nouveaux taxis ont commencé à circuler dans les rues londoniennes. Leur particularité ? Ils roulent à l’électrique. 9 000 bolides seront déployés d’ici 2021.

Depuis le 20 novembre dernier, les Londoniens peuvent prendre des bus carburant au marc de café. Leur moteur est alimenté par un carburant vert composé de 80% de diesel et de 20% de biocarburants comprenant de l’huile extraite du recyclage de marc de café. Désormais, les habitants de la capitale peuvent monter dans un taxi… électrique ! Ces célèbres véhicules, appelés aussi les « Black Cabs », ont commencé à sillonner les rues de la capitale britannique mardi 5 décembre. Ces nouveaux taxis peuvent rouler 80 miles (129 kilomètres) grâce à leur moteur électrique. Pour les chauffeurs qui effectuent plus de kilomètres, le fabricant London Electric Vehicle Company (LEVC), racheté par le constructeur chinois Geely, a intégré un générateur électrique de réserve leur permettant de parcourir jusqu’à 377 miles (607 kilomètres). Dans ce cas, la voiture ne roule pas tout à fait 100% à l’électrique puisque le générateur est alimenté par un moteur à essence.

Plus grands et moins polluants

Ces « Black Cabs », baptisés TX eCity, émettent 10 fois moins de CO2 que les TX4 (version diesel) et leurs émissions d’oxyde d’azote sont proches de zéro. De quoi être dans les clous de la nouvelle réglementation qui impose à tout nouveau taxi roulant à Londres à partir de 2018 d’émettre de très faibles quantités de gaz polluants. Pour acquérir un TX eCity, les chauffeurs devront mettre un peu plus la main au porte-monnaie : 55 000 livres (environ 62 000 euros), soit 10 000 livres de plus qu’un TX4. Son fabricant assure toutefois que ces derniers économiseront 100 livres (114 euros) par semaine en carburant.

Outre le fait qu’ils roulent à l’électrique, ces nouveaux taxis noirs sont plus grands et spacieux. Une voiture peut accueillir jusqu’à 6 personnes. À l’intérieur, les passagers pourront profiter du toit transparent, de la connexion Wi-Fi, charger leurs smartphones, tablettes et ordinateurs, et payer leur course via un lecteur de carte bancaire sans contact disposé à l’arrière.

Si les taxis sont sous drapeau chinois, ces derniers sont toujours construits dans le centre de l’Angleterre, à Coventry. D’ici 2021, 9 000 cabs électriques devraient être mis en circulation à Londres, soit la moitié de la flotte actuelle.

Marine VAUTRIN

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