Réchauffement climatique : une pénurie de café en 2050 ?

Publié le 7 septembre 2016 à 9:00 Aujourd'hui

Le réchauffement climatique aurait de graves conséquences sur le caféier arabica, la plante donnant le café après torréfaction, selon une étude australienne. La température menace d’extinction la plante qui voit sa production diminuer tandis que la consommation de café augmente.

Si vous avez pris un verre de café ce matin, espérons que vous l’avez bien dégusté car il est voué à disparaître à l’horizon 2050, selon des chercheurs australiens du Climate Institute. Dans un rapport, ils expliquent que le changement climatique aurait en effet un impact sur la production du café.

À cause de l’augmentation de la température et des différents phénomènes météorologiques (pluie, sécheresse, etc.), la fève de café est menacée d’une diminution de moitié dans le monde et même d’extinction d’ici à 2080. Corey Watts, un des auteurs de l’étude, a expliqué que la moitié des terres agricoles mondiales réservées à la culture de café seraient inutilisables. Son équipe a par exemple mesuré l’effet de la température sur la production de la plante Coffea arabica en Tanzanie : il en ressort que, pour une hausse de seulement 1°C, la production a baissé de 137 kg par hectare et par an. En 2060, le pays perdrait la moitié de ses plantations.

Le robusta (Coffea canephora) résiste, quant à lui, mieux à la chaleur mais ne représente aujourd’hui que 30 % de la production mondiale.

Une perte considérable pour tous

Les premiers impactés ? Les pays exportateurs sont les plus exposés aux effets du réchauffement climatique. Les producteurs, généralement de petits exploitants qui vivent de la culture du café, situés majoritairement dans la partie sud du globe, peuvent perdre leur principale source de revenu. Le Guatemala, par exemple, a enregistré une perte de 85% de ses cultures. Conséquence : 350 000 personnes ont perdu leur emploi.

En second lieu, les consommateurs devront renoncer au breuvage dans quelques années.

La hausse des températures pourrait également avoir un impact négatif sur le caféier comme l’apparition de parasites et la prolifération de champignons. De manière générale, la nature est la principale victime du réchauffement climatique puisque les océans sont également touchés par ce phénomène (augmentation des tempêtes, animaux malades en raison de la prolifération des bactéries), ont récemment alerté des chercheurs lors du congrès international pour la conservation de la nature (UICN).

 

Roumaissa Benahmed

  1. Encore un délire alarmiste qui ne repose que sur du vent… On nous a déjà fait ce coup-là il y a une dizaine d’année, mais il s’est avéré que cette prophétie a été réfutée par les faits. Cette nouvelle prophétie tout aussi foireuse le sera aussi…

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