Tany, le tatouage solaire, naturel et made in France

Publié le 18 mai 2018 à 9:33 Aujourd'hui

Tany est un petit « patch » qui se colle sur la peau lors d’une exposition au soleil. Une fois retiré, celui-ci laisse apparaître une marque de bronzage qui s’estompera naturellement.

À la plage, qui ne s’est jamais amusé à poser ses doigts ou à dessiner avec sa crème solaire un dessin sur sa peau pour faire apparaître une trace de bronzage originale ? Marguerite de Matharel, une jeune designeure originaire de Toulon, a en tout cas fait cette expérience. En 2016, alors qu’elle profitait d’un moment de détente au bord d’une piscine, elle a eu l’idée de dessiner une petite fleur d’hibiscus sur une feuille de magazine, de la découper et de la placer sur son ventre. Le soleil faisant ses effets, elle s’était alors retrouvée quelques jours plus tard avec l’empreinte de la fleur sur sa peau. « C’est ainsi que j’ai eu l’idée de créer Tany », nous raconte-t-elle.

Tany, c’est un tatouage solaire et naturel. Il s’agit d’un petit « patch » ou une sorte de pochoir auto-adhésif qui s’applique sur la peau lors d’une exposition au soleil. « On bronze avec, et lorsqu’on le retire, on obtient une trace de bronzage comme on pourrait avoir avec un maillot de bain ou une montre », explique Marguerite, qui a développé son accessoire avec son associée Karen Verbeke. Lancé début 2018, Tany se présente sous différentes formes : carrés, cercles, chevrons, barres, triangles et fleur d’hibiscus. Pour les formes géométriques, « on peut les imbriquer comme on veut de telle manière que l’on peut créer son motif graphique personnel. On peut imaginer énormément de combinaisons ».

Tany : hypoallergénique et waterproof

Pour obtenir un tatouage naturel et éphémère, il suffit ainsi de choisir un endroit sur sa peau (cheville, épaule, bras, ventre) et de coller Tany, en n’oubliant pas de se protéger avec de la crème solaire. Le mieux sera de la mettre après afin que le patch ne glisse pas, conseille Marguerite. Tany est composé d’une couche de silicone adhésive enduite sur une surface textile 3D. Ce silicone utilisé pour le domaine pharmaceutique est agréé pour le contact cutané 30 jours consécutifs. Il est donc hypoallergénique, résistant aux UV, il ne se déchire pas et résiste à des températures allant jusqu’à 200 degrés.

Ses atouts ne s’arrêtent pas là. Il ne craint pas l’eau, résiste au sel et est réutilisable plusieurs fois. Ainsi, une fois rentré de la plage par exemple, on l’enlève et on le recolle sur sa petite carte bleue. De plus, « s’il venait à tomber dans le sable ou à se salir, il peut être lavé à l’eau claire », précise Marguerite. Il collera de nouveau. Enfin, Tany est 100% made in France ! Les tatouages solaires sont en effet fabriqués dans la Drôme chez un prestataire qui confectionne à la base des pansements et des prothèses de genoux. L’emballage est, lui, réalisé à Paris.

Tany devrait en tout cas séduire celles et ceux qui aimeraient avoir un tatouage naturel et éphémère. Les « pochoirs » sont disponibles sur le site Internet de Tany, mais aussi dans quelques concept stores situés à Marseille, Cannes et Toulon. Comptez 6 euros. Les accessoires de Marguerite et Karen seront sans doute les stars de l’été. Tany a d’ailleurs reçu la médaille de bronze au concours Lépine 2018 et la médaille d’or du ministère des Outre-Mer. À noter qu’un nouveau modèle vient de faire son apparition : l’ancre marine, une édition limitée créée en partenariat avec la marque Le Mousse.

Plus d’informations sur tany-shop.com.

Crédit : Tany

Marine VAUTRIN

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