Les tarifs réglementés d’EDF pourraient augmenter de 1,7% au 1er août

Publié le 21 juin 2017 à 12:28 Aujourd'hui

Mauvaise nouvelle pour les ménages français qui bénéficient des tarifs réglementés de l’électricité. La Commission de Régulation de l’Energie (CRE), après une révision des tarifs, a décidé d’augmenter de 1,7% le prix de l’électricité à compter du 1er août 2017. 

Si vous êtes concernés par les tarifs réglementés et que vous faites partie des 27 millions de clients d’EDF, cette nouvelle ne va pas vous faire plaisir. Alors que nous sommes en période de pleine chaleur et que les climatiseurs et les ventilateurs tournent à plein régime, la CRE a décidé d’augmenter les prix de l’électricité. Ceux-ci devraient connaître une hausse de 1,7% à compter du 1er août 2017. La Commission explique que cette hausse est due à l’ancien gouvernement.

Une affaire qui remonte à 2014

Cette hausse pourrait bien régler un dossier qui remonte à 2014 : le rattrapage du manque à gagner d’EDF sur la période 2012-2013. Pour cela, il faut faire un saut dans le temps et revenir au gouvernement de Jean-Marc Ayrault, l’ancien Premier ministre de François Hollande. Il avait décidé de geler les prix de l’électricité afin de faire un geste envers les ménages français. Une nouvelle qui a l’époque avait fait couler beaucoup d’encre. Mais en 2014, EDF avait attaqué le gouvernement pour ce gel qui lui avait fait perdre beaucoup d’argent. Le géant français de l’électricité a obtenu gain de cause par la justice et depuis les ménages payent des sommes en guise de « rattrapage ».

Grâce à cette hausse conséquente des tarifs, EDF pourra récupérer les 190 millions d’euros manquants que les ménages français n’ont toujours pas payés. Le dossier pourrait donc être enfin clos après trois ans d’attente pour la société. Mais pas de panique, un espoir subsiste tout de même. Le gouvernement d’Edouard Philippe pourrait bien en décider autrement. Il pourrait demander au CRE de moins augmenter les tarifs en août, ce qui allégerait la facture de nombreux ménages. Mais cette décision contraindrait la commission à trouver une autre solution. Ce qui entraînerait forcément une nouvelle hausse des tarifs plus tard dans l’année.

Alice Glaz

Sur le même thème