Attention, ce virus informatique peut vous coûter très cher

Publié le 16 février 2017 à 13:03 Aujourd'hui

Sur le Web, les internautes ne sont jamais à l’abri d’un virus. Le dernier en date ? Zeus, un logiciel malveillant qui peut vider votre compte bancaire.

On le sait, il faut faire particulièrement attention sur Internet. Mais malgré notre vigilance, les hackers se perfectionnent de plus en plus. Pour preuve avec « Zeus », un virus qui circule actuellement sur la Toile. Et c’est la gendarmerie du Cher qui a tiré la sonnette d’alarme début février.

Le mode opératoire est simple. Ce virus, apparu pour la première fois en 2007, s’infiltre dans votre ordinateur. Il bloque votre navigateur Internet et l’écran devient tout bleu. Un message d’alerte vous indique que votre ordinateur a été infecté par le virus Zeus et vous recommande d’appeler un numéro de téléphone, celui d’un soi-disant spécialiste de la sécurité informatique. Au bout du fil « l’escroc, homme ou femme, recommande alors le nettoyage de votre ordinateur et l’intégration à distance d’un antivirus, moyennant une somme d’argent variant entre 99 et 249 euros », explique la gendarmerie sur sa page Facebook. Et c’est là que le piège se referme. Pendant la transaction, le malfaiteur pirate vos données bancaires et effectue ensuite des achats, comme bon lui semble, sur Internet.

Emmener son ordinateur chez un spécialiste

Dans le Cher, plusieurs internautes ont été victimes de cette arnaque. « En janvier, nous avons enregistré sept plaintes pour des escroqueries allant de 90 à 250 euros », indique la gendarmerie à France Bleu. Elle conseille aux victimes de ce virus d’emmener son ordinateur chez un spécialiste afin qu’il puisse le nettoyer et de ne surtout pas appeler le numéro indiqué dans le message.

Sur Internet, la vigilance est de mise. Si un message, un mail ou autre vous paraît suspect, ne faites rien. Les virus sont nombreux et se retrouvent même sur le réseau social Facebook. En octobre dernier, le virus Eko avait touché beaucoup d’internautes. Ce dernier se présentait sous la forme d’un message envoyé sur Messenger dans lequel apparaissait sa photo de profil, son prénom suivi de « Vidéo » et un lien « xic.graphics ». En cliquant sur le lien, la personne arrivait sur une page ressemblant à la plateforme YouTube. Et pour visionner la vidéo, il fallait télécharger une extension, là où se trouvait le virus. Les informations de la victime, ses mots de passe et ses données bancaires étaient alors collectés.

Justine Dupuy

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