Bactérie E. coli : tous les reblochons Chabert rappelés
Publié le 14 mai 2018 à 15:41 Rappel de Produit
Suite à l’identification de sept cas d’infection sévère à Escherichia coli de type O26 chez de jeunes enfants, tous les reblochons Chabert estampillés 74.094.050 sont rappelés. Toutes les enseignes sont concernées.
Vendredi 11 mai 2018, les centres E. Leclerc avaient annoncé procéder au rappel du reblochon AOP 450 grammes de la marque « Nos régions ont du talent », fabriqué par la société Fromagerie Chabert. Un rappel qui faisait suite à de nombreux cas d’intoxication alimentaire par la bactérie E. coli 0.26. « Santé publique France et le centre national de référence des Escherichia coli (Institut Pasteur et Hôpital Robert Debré, Paris) ont identifié sept cas d’infections à Escherichia coli, dont six syndromes hémolytiques et urémiques, survenus chez des enfants âgés de un an et demi à 3 ans », avaient alerté les ministères de l’Agriculture et de la Santé.
Cette fois, ce sont tous les reblochons entiers au lait cru produits sur le site de Cruseilles (Haute-Savoie) de l’entreprise Chabert qui sont rappelés « par précaution », indiquent ce lundi 14 mai les ministères concernés. L’ensemble des enseignes est concerné. Les produits fabriqués sur les autres sites de Chabert ne sont pas concernés par cette alerte.
Tous les reblochons Chabert estampillés 74.096.050 sont rappelés
Les produits sont les suivants :
- Dénomination : Fromage AOP reblochon laitier au lait cru
- Présentation : fromage entier de 450g emballé
- Marque sanitaire (estampille) : FR 74.096.050 CE – avec pastille caséine rouge
- Lots : lots commençant par 8CR XXXX….
- Marque commerciale : toutes marques commerciales
- Enseignes : l’ensemble des enseignes est concerné
Les personnes qui détiendraient les fromages concernés ne doivent pas les consommer et doivent les rapporter au point de vente où ils ont été achetés. Les autorités sanitaires rappellent aux personnes qui en auraient consommé et qui présenteraient des symptômes de type diarrhées, douleurs abdominales ou vomissements qu’elles doivent consulter au plus vite leur médecin traitant en mentionnant cette consommation et le lien possible avec la bactérie Escherichia coli.
Les ministères précisent que « les investigations se poursuivent dans l’entreprise et dans les élevages laitiers fournisseurs afin de déterminer précisément la source de contamination par E. coli 026 ». Et ajoutent : « Santé Publique France, en lien avec le Centre national de référence des E. coli poursuit également la surveillance des syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) pour détecter d’éventuels nouveaux cas en lien avec cette consommation ».