Bonbons à la gélatine : comment sont-ils fabriqués ?
Publié le 7 septembre 2016 à 16:49 Aujourd'hui
Une réalisatrice belge dévoile dans une vidéo les dessous de la fabrication des bonbons gélifiés. Une chose est sûre, vous ne regarderez plus de la même façon vos nounours et autres sucreries de la même façon.
Crocodiles, oursons, œufs… Les bonbons à la gélatine sont les pêchés mignons des petits et grands. Mais savez-vous comment sont-ils fabriqués ? Et notamment la gélatine qui les compose ? Car oui, cette substance est en grande majorité d’origine animale. D’ailleurs, lorsque c’est le cas, elle doit figurer sur la liste des ingrédients sur les emballages. Mais ce que l’on sait moins, c’est comment la gélatine est obtenue.
Dans une vidéo (ci-dessus), qui totalise déjà plus d’un million de vues, la réalisatrice Alina Kneepklens lève le voile sur la fabrication de ces bonbons. De l’ingurgitation de la sucrerie à l’élevage des cochons, tout a été filmé à l’envers. Disons-le clairement, les images sont dérangeantes mais la volonté de la vidéaste n’est pas de choquer. L’étape de l’abattage des animaux nous est épargnée. On constate ainsi que la gélatine est constituée de peau de cochons et de graisse, voire d’os qui ont été réduits en bouillie dans de l’acide chlorhydrique.
Des alternatives à la gélatine animale
Les fabricants ne se cachent pas d’utiliser la gélatine animale dans leurs bonbons. Depuis quelques années, ils se tournent vers d’autres substituts comme l’amidon, l’agar-agar, une variété d’algue tropicale, ou encore la gomme gellane. Ce qui est d’ailleurs le cas de plusieurs gélifiés du leader des ventes de sucreries en Europe, Haribo. « L’entreprise est consciente que les produits contenant de la gélatine ne conviennent pas à tout le monde », indique-t-elle sur son site Internet. Ces produits confectionnés à base d’amidon ou encore d’agar-agar peuvent « être consommés sans problème par les végétariens ou les personnes de confession musulmane ». En cas de doute, scrutez l’emballage. La présence de la gélatine animale doit y figurer.
Et pourquoi pas déguster des sucreries made in France et bons pour l’environnement ? Depuis 2015, Soizic Ozbolt, une jeune entrepreneuse, récupère les surplus agricoles de la région Rhône-Alpes pour en confectionner des bonbons, à savoir des Fwee, des sucreries qui se présentent sous la forme de tagliatelles de pâtes de fruits. Ces dernières sont totalement naturelles, sans sucre ajouté, sans colorant et sans gélatine. Une initiative bienvenue lorsque l’on sait que 45% des fruits produits sont invendus et donc jetés. Manger de délicieux bonbons sains et naturels tout en participant à la lutte contre le gaspillage alimentaire, que demander de mieux ?
Article de ! Les informations s’appelaient naguère encore les « actualités », ce qui signifiait bien ce que ça signifiait. A savoir que les journalistes étaient supposés apporter des informations fraîches (et aussi exactes que possible). Et non rabâcher sans cesse ce que tout le monde sait déjà pertinemment. Cette « affaire » de la gélatine d’origine porcine, cela fait bien 10 ans que c’est devenu un lieu commun sur le web. Quant à ceux qui se renseignent un minimum sur le monde qui les entoure, ils l’ont toujours su. Alors, le prochain article: la date de Noël ?