C’est la saison des clémentines : comment les choisir et les conserver

Publié le 14 novembre 2018 à 9:54 Aujourd'hui

Sucrée et riche en vitamine C, la clémentine est le fruit hivernal par excellence. Sa saison est courte : de novembre à janvier. Il faut donc en profiter. Mais comment reconnaît-on une bonne clémentine ? Comment les conserver ? Suivez le guide.

Depuis quelques jours un fruit rond et orange a fait son apparition aux côtés des poires et des pommes. Il est plus petit qu’une orange et ses quartiers sucrés font le bonheur des petits et grands. Vous l’aurez deviné, on parle de la clémentine. Pour la petite histoire, cet agrume a vu le jour au début du XXème siècle près d’Oran (Algérie) chez un religieux agronome, le Père Clément. Issu du croisement naturel d’une fleur de mandarinier et du pollen d’oranger, le fruit a été baptisé « Clémentine » en 1902 par la société d’horticulture d’Alger en l’honneur de son créateur. Ce n’est que 20 ans plus tard que la clémentine commença à être cultivée en France, plus précisément en Corse. La clémentine de Corse est aujourd’hui protégée. Elle bénéficie depuis 2007 d’une Indication Géographique Protégée (IGP).

De novembre à janvier, la clémentine est la star. En plus d’être délicieuse, elle est excellente pour la santé. Son principal atout ? Sa teneur en vitamine C, qui aide à renforcer notre système immunitaire face au froid, à lutter contre le rhume et la fatigue hivernale. L’agrume est un allié minceur (environ 48 kcal pour 100 grammes) et est bénéfique pour les os. La présence de caroténoïdes en grande quantité permet à nos os d’être mieux protégés et plus résistants.  La clémentine a tout pour elle, il serait donc dommage de s’en priver. Mais comment reconnaître une bonne clémentine ? Quelle variété choisir ?

Choisir et conserver les clémentines

Pour éviter les mauvaises surprises, l’idéal sera bien entendu de choisir une clémentine cultivée en France. Exit celles produites à l’autre bout du monde et qui ont parcouru des milliers de kilomètres. Pour l’environnement, on connaît mieux. Et puis une clémentine qui aura moins voyagé sera plus fraîche, plus goûtue. Elle aura été cueillie au moment propice. On opte donc pour les clémentines de Corse, les seules cultivées en France, qui bénéficient de l’appellation IGP. Ce signe est gage de qualité ! La clémentine de Corse est d’ailleurs récoltée uniquement à la main et expédiée sur les marchés dans un délai ultra court. Elle est sans pépins, juteuse et révèle en bouche un parfum légèrement acidulé. Comment la reconnaît-on ? À son « petit cul ver » et ses longues feuilles vertes et effilées.

Pour les autres clémentines, voici quelques astuces pour choisir les meilleures. Préférez-les lourdes et fermes au toucher. Le pédoncule doit être bien attaché. Cependant, ne vous fiez pas à la coloration de la peau. Une clémentine mûre peut tout à fait conserver une couleur verte. « Sa teinte orangée est liée à l’ensoleillement mais n’intervient pas dans le degré de maturation de l’agrume », précise-t-on sur le site d’Interfel.

La clémentine se conserve facilement. Vous pouvez la mettre dans votre corbeille à fruits (attention à ne pas la mettre au soleil) ou dans le bac à légumes de votre réfrigérateur. Nous vous conseillons toutefois de les placer au frais. Cela préservera l’agrume de la déshydratation. À vous ensuite de les déguster. La clémentine se déguste nature ou cuisinée. Vous pouvez faire des compotes, des coulis, des tartes au chocolat et clémentines ou encore des sorbets et des confitures. Il est aussi possible de confire les clémentines  ou encore d’ajouter le jus des agrumes dans de nombreuses préparations sucrées. À noter que ce fruit se marie également très bien avec des plats salés. Bref, avec la clémentine, tout est possible. À vous de choisir !

Marine VAUTRIN

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