Consommer des protéines végétales pour vivre plus longtemps

Publié le 2 août 2016 à 17:41 Aujourd'hui

Une étude américaine confirme la thèse de nombreux spécialistes de la santé : celle que la consommation de protéines maigres (ou végétales) réduit les risques de décès. Le poulet et le poisson sont particulièrement recommandés.

Manger des noix, du poulet, du poisson, des légumineuses ou toutes autres protéines végétales réduit le risque de mortalité. C’est le résultat d’une étude publiée, lundi 1er août, dans le Journal de l’Association médicale américaine de médecine interne (JAMA).

Les bienfaits des protéines végétales

Des chercheurs du Massachusetts General Hospital et de l’université d’Harvard, aux États-Unis ont suivi, pendant 32 ans (entre 1980 et 2012), plus de 130 000 personnes âgées de 49 ans en moyenne, majoritairement des femmes. Les participants (des infirmiers et des professionnels de la santé) remplissaient un questionnaire pour renseigner la quantité de protéines consommées et leur provenance. Il résulte que 14% des protéines sont d’origine animale et seulement 4% des apports sont issus de protéines végétales.

Celles-ci sont bénéfiques car elles n’augmentent pas la pression artérielle et empêchent l’apparition du diabète. Les personnes qui en consomment vivraient donc plus longtemps que celles assimilant des protéines animales. Les scientifiques ont constaté que les sujets ayant un mode de vie plus sain absorbaient davantage de protéines végétales (par exemple : pâtes, céréales, noix, fèves, légumineuses).

Les auteurs de l’étude ont révélé qu’une hausse de 10% de l’apport en protéines animales augmenterait de 2% la mortalité en général et de 8% les risques de mort cardiaque. Au contraire, une majoration de 3% de la consommation en protéines végétales réduirait de 12% le danger de mort suite à une maladie cardiovasculaire et de 10% toutes pathologies confondues. Ces résultats viennent par ailleurs confirmer ceux obtenus précédemment par des scientifiques.

Les protéines animales néfastes dans certains cas

L’expérience menée révèle également que la consommation de viande rouge et de protéines grasses (telles que les œufs ou encore les produits laitiers) n’a pas d’impact négatif sur les personnes en bonne santé.

En revanche, ceux qui suivent un régime riche en protéines d’origine animale et qui présentent au moins un des facteurs suivants : inactivité physique, consommation excessive d’alcool, tabagisme, surpoids ou obésité, voient augmenter leur risque de décès.

Toutefois, rien ne sert d’éliminer les protéines d’origine animale. Selon les experts, il est préférable de manger du poisson et du poulet que de la viande rouge.

Roumaissa Benahmed

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