Contrôle technique : ce qui change à partir du 20 mai

Publié le 15 mai 2018 à 11:32 Aujourd'hui

Ce dimanche 20 mai 2018, le contrôle automobile change et devient plus exigeant. Réponse Conso fait le point.

Issu d’une directive européenne signée en avril 2014, un nouveau contrôle technique automobile adapté aux normes de l’Union entrera en vigueur ce dimanche. Elle instaure un contrôle plus coûteux, plus long et plus exigeant que celui du 18 juin 1991. Avec ces mesures, la Commission européenne souhaite renforcer la prévention routière pour réduire de moitié le nombre des tués sur les routes. Elles concernent les véhicules dont le poids n’excède pas 3,5 tonnes et les opérateurs agréés pour le contrôle technique des véhicules légers et automobilistes. Il y aura désormais plus de 362 « défaillances majeures » (contre 177) impliquant l’obligation de réparation dans un délai de deux mois suivie d’une validation post contre-visite. Si une seule défaillance « majeure » ou « technique critique » est notée dans le contrôle, les résultats ne pourront qu’être classés « Défavorable ».

Plus de 600 défaillances possibles

Ce nouveau dispositif renforce des points de contrôle comme ceux de la sécurité, des freins, des pneus ou encore de la pollution. Effectivement, « l’article 65 de la loi de transition énergétique prévoit le renforcement du contrôle des émissions de polluants atmosphériques et des particules fines émanant de l’échappement des véhicules particuliers ou utilitaires légers lors du contrôle technique ». En totalité, vérifier ces pièces pourra déboucher sur plus de 600 « défaillances » possibles. Un pallier nommé “défaillance critique” ajoute également 144 défauts susceptibles d’être constatés. Les défaillances « critiques » regroupent les dysfonctionnements qui constituent un danger direct et immédiat pour la sécurité routière ou ayant une incidence grave sur l’environnement. Le véhicule qui sera en contre visite pour une défaillance « critique » disposera tout de même d’un contrôle technique valide jusqu’à la fin de la journée. L’automobiliste bénéficiera toujours d’un délai de deux mois pour faire constater par le centre de contrôle technique et dans le cadre d’une contre-visite, la réalisation effective des réparations.

Pour terminer sur une bonne nouvelle, les « défaillances mineures » seront elles moins nombreuses (162). Elles regroupent les défauts devant être réparés qui n’ont aucune incidence notable sur la sécurité du véhicule ou sur l’environnement. Les véhicules présentant des défaillances mineures ne seront pas soumis à l’obligation d’une contre-visite. Ce nouveau contrôle reste périodique, avec un examen obligatoire au quatrième anniversaire du véhicule puis tous les deux ans.

Pour rappel, l’absence de contrôle technique est passible d’une amende de 135 euros. « En cas de contrôle des forces de l’ordre, la carte grise du véhicule peut être retenue et le contrôle technique devra alors être effectué dans un délai de 7 jours », précise le ministère de l’Intérieur.

Claire Lebrun

  1. Une personne ayant une défaillance critique aura jusqu’à minuit le jour du contrôle pour enmener sa voiture chez lui ou chez le garagiste ensuite il n’a plus le droit de l’utiliser tant qu’elle n’est pas réparée.
    Une fois la défaillance critique et en l’occurrence les défaillances majeures réparées direction le contrôle technique pour valider le contrôle dans une durée de deux mois maximum.
    Merci de corriger votre fausse information.
    Les 24 heures n’ont aucun rapport avec le nouveau contrôle technique.

  2. Bonjour, ce que vous dites est de la pure désinformation.
    Êtes vous payés pour faire peur aux gens?
    Il suffit d’aller voir sur le site du gvt pour constater…

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