Garde d’enfants : un coup de pouce pour les familles défavorisées
Publié le 26 septembre 2017 à 17:53 Aujourd'hui
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé ce mardi 26 septembre une hausse de 30% de l’allocation de garde d’enfants pour les familles « en grande difficulté », notamment les familles monoparentales.
Les familles les plus défavorisées auront droit à un petit coup de pouce bienvenu. L’aide octroyée pour la garde d’enfants sera en effet revalorisée. « Ce sera plus 138 euros par mois pour accéder à une garde d’enfant pour ces familles en grande difficulté », a annoncé ce mardi 26 septembre Agnès Buzyn sur BFMTV. Cette revalorisation concerne le complément de libre de choix de garde (CMG) versé par la Caisse d’allocations familiales (CAF) pour les enfants de moins de six ans.
Une aide supplémentaire pour les familles les plus pauvres
Pour la ministre de la Santé « trois millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté. Beaucoup d’entre eux vivent dans des familles monoparentales », a-t-elle souligné. Par manque de moyens, ces familles ont des difficultés à financer l’accueil des jeunes enfants en crèche ou chez les assistantes maternelles. Certains parents n’ont aussi pas d’autres choix que de rester chez eux. L’accès à l’emploi est ainsi limité.
Le gouvernement prévoit ainsi une hausse de 30% de l’allocation spécifique de garde d’enfants. « Ce sera une augmentation de plus de 130 euros pour certaines familles, pour aller à un global de 600 euros d’aide donnée à ces familles monoparentales », a détaillé Agnès Buzyn. La ministre a par ailleurs indiqué que la hausse de cette allocation spécifique devrait s’ajouter à « des mesures autour du complément familial majoré, autour de l’allocation de soutien familial, qui va être revalorisée au-dessus de l’inflation ». Sans oublier le « dégel » des primes de naissance, qui seront adossées à l’inflation.
Qu’est ce que dégel des primes de naissance , qui seront adossées à l’inflation ?