Ikea en a marre des ados qui passent la nuit dans ses magasins

Publié le 22 décembre 2016 à 12:42 Pop culture

Une nouvelle mode excite les jeunes : passer la nuit dans un Ikea. Mais ces soirées nocturnes n’amusent pas du tout le géant suédois.

Lorsqu’on va dans un magasin Ikea, difficile de résister à la tentation de s’affaler sur les canapés moelleux ou de s’allonger sur les lits. On aurait presque envie d’y rester pour piquer un somme. Des jeunes, en quête de sensations fortes, ont carrément eu l’idée de passer la nuit dans le magasin. Leur méthode ? Se cacher dans un placard en attendant la fermeture de l’établissement. Une fois les portes closes, ils peuvent ainsi profiter du magasin vide.

Une dizaine d’intrusions recensées

En août dernier, deux jeunes Belges ont posté une vidéo montrant leur escapade nocturne. Intitulé « deux idiots, une nuit à Ikea », leur film a été visionné plus de 1,8 million de fois sur YouTube. Et, évidemment, il n’en fallait pas plus pour que ces « deux idiots » soient imités par d’autres jeunes. Une dizaine de cas ont été recensés à travers le monde cette année, selon le géant suédois.

Si les deux Belges sont sortis sans se faire repérer, les autres qui ont tenté l’expérience n’ont pas eu cette chance, comme deux Suédoises de 15 ans qui ont été appréhendées par la sécurité, en octobre dernier. Récemment, deux adolescentes de 14 ans ont aussi été prises la main dans le sac par des employés dans le magasin suédois de Jönköping, mais, compte tenu de leur âge, l’enseigne n’a pas souhaité porter plainte. Toutefois, Ikea prévient, les prochains visiteurs risquent de passer un sale quart d’heure.

« Nous apprécions que les gens s’intéressent à Ikea et veulent créer des expériences sympas. Mais la sécurité de nos employés et de nos clients est notre plus grande priorité. C’est pour cela que nous n’autorisons pas les soirées pyjama », a déclaré un porte-parole d’Ikea UK à la BBC.

Le géant suédois espère que cette mode passera vite. Le jeu est certes amusant mais les jeunes noctambules risquent surtout d’avoir des problèmes avec la justice.

Justine Dupuy

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