Madère : des machines à laver recyclées en lampes
Publié le 27 juin 2016 à 15:33 Demain
Que faire d’une machine à laver cassée ? À Madère, l’association culturelle Teatro Metaphora a eu la belle idée de transformer 133 appareils électroménagers en guirlandes urbaines.
Rien ne se perd, tout se transforme, et cette initiative portugaise en est un parfait exemple. Dans la commune de Câmara de Lobos sur l’Île de Madère, une association culturelle du nom de Teatro Metaphora a installé dans une petite ruelle une guirlande lumineuse pas comme les autres. Elle a été confectionnée à partir de vieilles machines à laver. Ici, ce ne sont pas moins de 133 appareils électroménagers qui ont été recyclés en lampes colorées. Pour les confectionner, les membres de l’association ont tout simplement réutilisé les tambours des machines et y ont inséré des lumières à l’intérieur. Avec un peu de bricolage et de l’ingéniosité, le résultat est plus que bluffant.
Six mois ont été nécessaires pour toutes les collecter. « La plupart des machines ont été trouvées dans la rue, dans les ordures, d’autres ont été données par des personnes qui ne pouvaient plus les utiliser », explique l’association sur le site Bored Panda. À l’origine, Teatro Metaphora espérait récolter 100 tambours, mais l’engouement fut tel, que l’objectif fut dépassé rapidement. Et pour cause : pourquoi jeter une machine alors qu’elle peut être transformée en très belle lampe, et ce à moindres frais ?
Sensibiliser au développement durable
Au-delà de l’aspect esthétique, l’association souhaite avant tout sensibiliser les habitants à l’environnement et au développement durable. Baptisée « Sonho de uma Noite de Verão », traduisez « Le Songe d’une nuit d’été » en référence à la comédie de William Shakespeare, cette décoration unique et originale a été installée, avec l’aide de la municipalité, dans la rue São João de Deus à l’occasion des fêtes de São Pedro (Saint-Pierre) qui se déroulent actuellement. Toutefois, l’histoire ne dit pas si la guirlande faite à partir de tambours sera laissée ou non.
Et si on s’en inspirait ?