Il manque 464 euros par mois aux Français pour vivre confortablement

Publié le 13 septembre 2016 à 12:22 Aujourd'hui

Selon le dernier baromètre Cofidis-CSA, un Français sur cinq termine à découvert chaque mois. 464 euros de plus seraient nécessaires pour améliorer leur qualité de vie.

Les fins de mois sont souvent difficiles pour de nombreux Français. D’après la 5e édition annuelle du baromètre Cofidis/CSA sur les Français et leur pouvoir d’achat, relayée par RTL et Le Figaro, les Français jugent qu’il leur manque en moyenne 464 euros par mois pour vivre « confortablement », à savoir investir dans tout ce qui ne concerne pas « les dépenses obligatoires que sont l’alimentation de base, le loyer et les études des enfants », explique sur RTL Céline François, directrice du marketing de Cofidis.

Avec cette somme, un peu plus de la moitié des Français sondés (51%) souhaiterait pouvoir la dépenser en priorité dans les loisirs. Viennent ensuite l’équipement de la maison, l’habillement et enfin l’alimentation.

Un Français sur 5 est à découvert chaque mois

Bien qu’il soit important, cet argent manquant n’a pas augmenté depuis 2014 (464 euros également). En 2015, cette somme a été, elle, fixée à 467 euros, soit trois euros de plus. Pour Céline François, il s’agit d’une « bonne nouvelle ».

Reste tout de même qu’un Français sur cinq se déclare être à découvert à la fin du mois et que 46% affirment connaître cette situation au moins une fois dans l’année, avec un découvert de 360 euros en moyenne. 49% des sondés expliquent avoir recours à un découvert bancaire à cause des dépenses incompressibles et des difficultés financières. « Le découvert se généralise et devient finalement un moyen comme un autre de gérer son budget », indique Céline Français sur RTL. Et ajoute au Figaro : « Les Français continuent de considérer comme un moyen ’gratuit’ de boucler leurs fins de mois. Pourtant, comme un crédit, il est soumis à des intérêts, dont on occulte l’existence ».

Face à ces difficultés économiques, un quart des Français affirme « glisser dans la pauvreté » et 8 % s’estiment déjà être dans cette situation. Pour s’en sortir, 20% des personnes interrogées indiquent puiser dans leur épargne tandis que 6% n’ont d’autres choix que de s’endetter davantage.

Marine VAUTRIN

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