Une marque française vend des peluches en vraie fourrure animale

Publié le 30 décembre 2016 à 11:24 Aujourd'hui

Des peluches confectionnées à partir de vraie fourrure animale, c’est ce que propose la marque française de luxe « Histoires de bêtes ».

« Des peluches d’exception avec un supplément d’âme et de douceur », tel est le slogan d’ « Histoires de bêtes », une marque française qui vend des ours en peluche, des poupées et des porte-clés de luxe. La particularité de ces jouets et accessoires ? Ils sont confectionnés à partir de vraie fourrure animale. Ainsi, il est possible d’acquérir des oursons ou des lapins en fourrure naturelle de lapin, de vison ou de ragondin, avec une finition « nez en cuir » à base de peau de crocodile par exemple, rapporte le site Konbini qui a repéré cette marque créée en 2014.

Jusqu’à 1 800 euros l’ours en peluche made in France

Pour un bijou de sac, il faut débourser environ 400 euros et jusqu’à 1 800 euros pour l’ours « Baby Teddy ». Pour justifier ces prix, la marque explique sur son site Internet que ses produits sont confectionnés à la main dans ses ateliers français et que ses matières premières sont achetées à des entreprises françaises. Du 100% made in France. « Notre principal éleveur a une ferme dans le sud-ouest de la France et fait ce travail depuis plus de 30 ans. Il y reçoit régulièrement les associations », explique-t-elle.

Quant à l’utilisation de fourrure naturelle, « Histoires de bêtes » assume complètement : « Pour tout ceux qui sont contre la fourrure, le cuir, même la laine et préfèrent se tourner vers des matières synthétiques, nous comprenons leur point de vue. Néanmoins nous ne sommes pas d’accord. L’industrie pétrochimique et notre attachement aux matières fossiles n’ont toujours pas résolu ces sujets. Nous croyons aux matières naturelles, aux petites productions locales, moins d’objet avec plus de sens ».

La marque remercie même « toutes les associations de défense des animaux pour leur travail de veille afin de dénoncer les élevages à l’étranger notamment qui sont peu scrupuleux sur leurs méthodes et n’ont aucun contrôle ».

Alors que de plus en plus de créateurs de prêt-à-porter renoncent à la fourrure naturelle, « pourquoi des marques décident-elles de se lancer sur ce créneau qui date d’un autre âge ?  » s’interroge Konbini. « Histoires de bêtes » risque en tout cas de s’attirer les foudres des défenseurs de la cause animale. Un groupe Facebook « Stop Histoires de Bêtes » a été créé.

 

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Marine VAUTRIN

  1. Honteux, vous faites l’apologie de la souffrance et torture animal. A VOMIR…..

  2. moi je commande un jouet avec la peau de ces monstres!

  3. moi je voudrais un jouet avec la peau de ces monstres! ce serait original!

  4. Le comble du cynisme: dénoncer les élevages étrangers! C’est français madame, c’est de la torture bien de chez nous!
    Ah oui c’est pour l’environnement aussi: moins de pétrochimie ….
    Assumez: « on s’en fout des animaux et de ce qu’ils subissent, on se fait du pognon, on vous emmerde, tant qu’il y a des riches pour acheter nos saloperies on continue »

  5. « Peluche avec un supplément d’âme et de douceur »…. avec un supplément de souffrance de mort et de sang vous devriez dire ! Honte à vous ! Nathalie valentin

  6. Après l’édification de la corrida en « patrimoine culturel français », la France touche une fois de plus le fond . HONTE SUR ELLE !

  7. Une marque à bannir à tout jamais, listée noir, renvoyer au banc des accusés de cruauté mercantile.

  8. Bonjour,

    Je trouve encore plus scandaleux qu’une entreprise familiale et Française ose prétendre vendre de la douceur aux enfants en acceptant
    d’être complice du massacre immonde et cruel d’animaux innocents.Il existe de la très belle fausse fourrure pour ne plus torturer inutilement des animaux vivants juste par snobisme d’une certaine mode sans respect ni éthique. En espérant que ce mail ouvrira votre esprit vers un changement radical dans la réalisation de vos peluches. Cordialement

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