Nouvelle-Zélande : la huitième merveille du monde retrouvée ?

Publié le 14 juin 2017 à 9:15 Aujourd'hui

La huitième merveille du monde a peut-être été retrouvée par deux chercheurs en Nouvelle-Zélande. Celle-ci a été portée disparue depuis l’éruption du mont Tarawera en 1886.

Les terrasses roses et blanches du lac Rotomahana, en Nouvelle-Zélande, ont attiré de nombreux touristes du monde entier au XIXe siècle. « Elles devinrent l’une des principales attractions touristiques de l’hémisphère sud. Des navires chargés de touristes ont fait de périlleux trajets depuis le Royaume-Uni, l’Europe et l’Amérique pour les voir », explique Rex Bunn, l’un des chercheurs, au Guardian. Ces piscines en cascades spectaculaires descendaient jusqu’au bord du lac.

Mais celles-ci ont disparu après l’éruption du mont Tarawera en 1886. Pourtant deux chercheurs néo-zélandais, Rex Bunn et Sascha Nolden, pensent avoir retrouvé la trace de la huitième merveille du monde. Elle pourrait être conservée sous 10 à 15 mètres de couche de boue et de cendres. Une nouvelle qui vient remettre en cause les conclusions d’autres chercheurs qui pensaient que les terrasses avaient été détruites ou englouties.

Des recherches plus approfondies sont nécessaires

Les deux chercheurs se sont basés sur les informations et les cartographies du géologue germano-autrichien Ferdinand von Hochstetter. Selon les informations présentes dans ses carnets de terrain, les terrasses se situeraient sur la partie nord du lac. Mais pour confirmer ces informations, les deux scientifiques vont devoir réaliser des recherches plus poussées. Il va falloir creuser. Les deux hommes sont à la recherche de financements afin de monter une équipe de volontaires. Ils exploreront le site pendant plusieurs mois

Selon eux, les terrasses seraient encore en très bon état. Ce qui est une bonne nouvelle si ces informations s’avèrent vraies. Les deux chercheurs ont d’ailleurs déclaré qu’ils étaient en discussion avec le GNS. Ils essaient de prouver que les anciennes conclusions étaient basées sur des cartographies inexactes.

Alors, aurons-nous la chance de pouvoir retrouver la huitième merveille du monde ? L’avenir nous le dira.