Recalé du bac à cause d’un oubli de correction, il l’obtient finalement fin juillet

Publié le 27 juillet 2016 à 9:00 Aujourd'hui

Alors que ses camarades ont décroché leur bac début juillet, un élève l’a finalement obtenu à la fin du mois après de fastidieuses démarches. Pourquoi ? À cause d’un oubli de correction de la part d’une prof.

Il étudiait au lycée Jean-Moulin du Chesnay (Yvelines). Comme beaucoup de ses copains, ce jeune homme pensait être bachelier de l’année 2016. Sauf que celui-ci a eu la mauvaise surprise de ne pas voir son nom sur la liste des admis au baccalauréat, lors de la publication des résultats. En cause : une prof a oublié d’attribuer une note dans une matière importante.

Wonder maman

La mère du lycéen, Aurélie Wolfinger, a tout de suite réagi lorsqu’elle a vu que son fils a été recalé : « J’ai demandé son relevé de notes. Il n’y avait aucune note en arts appliqués, ce qui était éliminatoire pour le bac », a-t-elle expliqué au Parisien. Le garçon, considéré comme bon élève, devait en effet constituer un dossier d’arts appliqués. Celui-ci, qui a pourtant assuré l’avoir rendu à temps, n’a pas été noté. « Bien qu’incomplet, il aurait dû être noté », s’est indignée la maman.

Le lendemain, Aurélie Wolfinger a rencontré la proviseure de l’établissement où son fils est scolarisé. Cette dernière a ensuite contacté la professeure d’arts appliqués qui « a reconnu n’avoir pas corrigé le dossier du lycéen ». Le Service inter-académique des examens et concours (Siec), basé à Arcueil (Val-de-Marne), a été contacté pour prendre part de l’affaire. Ce n’est que quelques jours plus tard que le jeune homme et sa mère ont pu récupérer le précieux sésame à la maison des examens. «Je suis enfin admis au bac professionnel Technicien du froid et conditionnement de l’air », informe le nouveau diplômé. Avec mention assez bien.

Un soulagement après une période de stress : « ces complications ont beaucoup stressé mon fils, qui était en évaluation à l’Armée ». Aurélie Wolfinger a donc décidé de déposer une main courante au commissariat de Versailles : « C’est très grave, on parle quand même de la vie d’un enfant. Mon fils ne sera pas sur Internet, parmi les admis. Si un employeur veut vérifier, il n’aura pas l’information ».

Roumaissa Benahmed

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