TOP des alcools insolites

Publié le 26 mai 2018 à 10:00 Pop culture

Envie de découvrir des alcools complètement insolites ? Réponse Conso vous offre sa sélection à déguster… ou pas ! 

Le vin bleu

Lancé en 2016 par la start-up espagnole « Gïk », le vin bleu est un alcool qui ne laisse pas insensible les amoureux de la vigne. Que ce soit le scandale qu’il cause chez les conservateurs du genre ou l’envie qu’il crée chez les amateurs, le vin bleu étonne. Né d’une fusion entre les raisins rouges et blancs, sa couleur atypique s’obtient par le mélange des pigments indigo et anthocyane. Les ingénieurs et techniciens qui l’ont mis au point ont collaboré pendant plus de deux ans pour un résultat qu’ils voulaient subversif à dessein. Sucré et alcoolisé à 11%, le vin peut être consommé sur un air de alt-j, de cashmere cat ou encore de hayden james selon ses créateurs. Une touche de « pop » qui viendra égayer vos soirées et que vous pouvez commander sur le site de Gïk à partir de 31 euros.

Gik

La vodka à paillettes d’or

La vodka « Goldwasser » (de l’allemand « eau d’or ») ou de Dantzig est une liqueur à 40 degrés à base de racines et d’herbes qui a été créée au XVIème siècle en Basse-Saxe. Sa particularité ? Les petits éclats d’or de 22 ou 23 carats qui flottent dans son jus et qu’on déguste en l’ingérant. L’or est sans danger car il est souple et sans partie coupante. Chic et glamour, rien de tel pour arroser ses dîners sophistiqués. On peut la boire en y ajoutant du vin pétillant ou du champagne, et en commander par exemple ici.

 

Le vin au lait de jument

Le « koumys » est une boisson acido-alcoolique fermentée à base de lait de jument ou d’ânesse mais parfois aussi de vache et de chamelle. Ce « vin de lait’ ressemble un peu au lait de faisselle aigre et est un peu piquant. Il peut être également mousseux dû au gaz carbonique qu’il renferme d’où son surnom de « lait de champagne ». À l’Antiquité, l’historien grec Hérodote voyageait en Asie et témoignait de son goût pour le koumys qu’il trouvait fortifiant, revitalisant et stimulant. En effet, le koumys au lait de jument est source de calcium, magnésium, fer et phosphore sous formes facilement assimilables. Dans le domaine médical, le koumys est peu utilisé en France, mais son usage est courant en Russie et en Europe centrale. Traditionnellement, les bébés des éleveurs mongols commencent à en consommer dès l’âge de 8 mois.

Le vin de serpent

Né au Vietnam et répandu dans la région d’Asie du Sud et de la Chine, le vin de sang de serpent est estimé comme un remède médicinal pouvant guérir l’hypermétropie et la perte de cheveux. Fabriqué à base de sang de serpents en voie de disparition, il est confectionné de deux manières différentes. Dans le premier cas, un serpent venimeux de grande taille est placé dans un pot de verre de vin de riz avec d’autres petits serpents, des tortues, des insectes ou oiseaux, et est laissé infusé pendant plusieurs mois. On en obtient un alcool qui peut être bu dans de petites tasses. Dans le second, les fluides des corps de serpent sont mélangés avec de l’alcool donnant une mixture qui peut être immédiatement consommée. Pour la préparer, le ventre du serpent est tranché et son sang drainé dans un mélange de vin de riz ou d’alcool de grain. Ce vin est interdit dans plusieurs pays. On peut également trouver un substitut à base de sang de lézard venimeux en Chine.

Le whisky à l’urine

En 2010, James Gilpin, designer et chercheur, invente le whisky à base d’urine de diabétique. Gilpin regrettait que tout le sucre produit par des diabétiques et rejeté dans l’urine soit gâché. Il imagine alors un système de purification d’eau pour récupérer le sucre avant distillation. Lui-même participe au projet, ainsi que sa grand-mère, et obtient avec succès un single malt qui se vend aujourd’hui exclusivement à Londres.

Le vin de bébés de souris

Né et produit en Chine, le vin de bébé de souris est un alcool de riz traditionnel dans lequel on immerge des souris âgés de moins de deux jours. Il paraîtrait que si on laissait les animaux plus âgés, ils auraient les yeux ouverts au moment de la transformation du vin, ce qui le changerait en poison… Pour obtenir la boisson alcoolisée, on laisse les bébés fermenter pendant plusieurs années. On estime en Chine que c’est un remède pour plusieurs maladies telles que l’asthme et les maladies du foie.

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Claire Lebrun

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